Samedi 9 juin, la chapelle Notre-Dame des anges accueille la veillée de prière de l’Université européenne assomptionniste. Un moment de recueillement pour vivre un chemin d’intériorité, comme l’explique le père Dominique Lang, curé de la chapelle.
Que permet une veillée de prière pour l’intériorité ?
Une veillée, comme son nom l’indique, est d’abord une invitation à durer et être attentif. Comme le veilleur sur sa muraille qui patiente en attendant le lever de soleil. Mais qui doit aussi surveiller que tout est calme dans et en dehors de la ville qu’il protège. D’une certaine manière, une veillée spirituelle nous rappelle cela et le fait vivre, pour que nous prenions soin de ce qui se passe en nous et de ce qui se joue autour de nous. Bien sûr, dans une perspective chrétienne, cette “vigilance”, cette attente est tournée vers le Christ “qui vient”, qui se fait reconnaître, qui entre dans la ville de notre coeur.
Comment allez-vous proposer un chemin d’intériorité ce samedi soir ?
La veillée sera simple, avec une grande attention au silence, à la beauté. Le chant est un bon soutien, mais aussi l’écoute de la parole de Dieu. L’alternance entre “faire quelque chose” (en chantant, en lisant, etc.) et “ne rien faire” (en restant à l’écoute, en accueillant le silence) est comme une respiration qui calme peu à peu notre coeur.
Comment la prière est-elle un chemin d’intériorité ?
La prière chrétienne n’est pas d’abord un exercice. Elle est d’abord un désir. “Si tu désires prier, déjà tu pries”, dit Saint Augustin. C’est ce désir de la rencontre avec le Christ, de l’émerveillement dans l’Esprit Saint, du cheminement vers le Père, qui alimente notre prière. Qu’elle soit très simple, dans les instants de notre quotidien. Ou plus consciente et déployée dans des temps de veillées ou de partage communautaire.