Prions en Église et son équipe propose, à travers un carnet mensuel, d’être accompagné chaque jour par la Parole de Dieu. Mais commenter la Bible en 2016 n’est pas si facile, comme l’explique Karem Bustica, rédactrice en chef, qui intervenait à l’Université européenne assomptionniste sur ce thème.
À qui s’adressait cet atelier dont l’intitulé semblait un peu « pointu » ?
Tous ceux qui aimaient jouer avec des mots, ceux qui ne savaient pas écrire, ceux qui n’étaient pas familiers des textes étaient conviés. Mais chacun d’eux avait cependant une même conviction : l’évangile avait de l’importance pour eux.
Alors, comment rendre acteur chacun des participants ?
Une heure à consacrer à ce défi, ce n’est pas bien long ! Nous avons donc choisi de «jouer» avec l’évangile du jour : Jésus chassant les marchands du temple (Marc 11, 15-25). Nous leur avons donné le texte avec des trous à compléter, des bulles de BD à mettre sur un tableau représentant la scène, les avons invité à raconter l’évènement en se mettant à la place d’un des protagonistes (le changeur qui va voir son banquier après les événements… jusqu’au mouton détaché qui se sent perdu) et enfin à imaginer Jésus aujourd’hui agissant dans une église, sur la place de la République ou dans une école.
Quel est le but de cet atelier ?
Nous n’avions pas la prétention de faire un travail biblique ou exégétique. Notre objectif était d’aider les participants à ne pas avoir peur de s’affronter à la Parole de Dieu et de la lire avec des yeux toujours neufs. À travers ce récit des marchands du temple, les participants ont découvert ou redécouvert que ce texte – comme tous ceux de la Bible – n’a pas perdu sa saveur et qu’il nous parle encore aujourd’hui. D’une certaine façon, ils ont actualisé ce texte.