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Trois questions à… Jacques Barrot

Il fut maire, député ou encore secrétaire d’état. Depuis mars 2010, il est membre du conseil constitutionnel.

Né en 1943, Jacques Barrot a exercé plusieurs responsabilités, tant sur le plan local, que départemental ou encore national. Il fut ainsi – entre autres – président de commissions et de groupes au sein de l’Assemblée nationale, maire d’Yssingeaux, sa ville natale, et président du conseil général de la Haute-Loire. A plusieurs reprises, il a également exercé des fonctions ministérielles, notamment comme secrétaire d’état au logement ou encore ministre du commerce et de l’artisanat.

Depuis mars 2010, il est membre du conseil constitutionnel.

Vous avez participé à une université d’été. Quel(s) souvenir(s) en gardez-vous ?

Je me rappelle d’une université d’été de qualité. Nous avions traité de problématiques autour de la migration. C’était assez positif, l’auditoire était réceptif.

Cet été, la thématique retenue est le dialogue. Qu’en pensez-vous ?

Le dialogue est indispensable. Il faut avoir la capacité d’écouter autrui et de le respecter. Il faut savoir écouter avant de décider. C’est une forme importante dans le vie sociale et politique. Parfois, lorsque les acteurs sont de mauvaise foi, ça tourne court. Mais il faut savoir ouvrir sa porte.

D’après vous, quelles thématiques serait-il intéressant de retenir pour de prochaines universités ?

Tout ce qui concerne la médiation, qui est une variante du dialogue. Il serait intéressant d’approfondir l’avenir de l’Europe avec une vision politique : quel rôle peut jouer l’Europe dans le monde ? L’Europe est un laboratoire de la mondialisation qu’il faut humaniser. Automatic word wrap
Par ailleurs, il faudrait étudier le regard français sur l’Europe en matière de production et de consommation. Il faut être travailleur et non pas que consommateur.

Propos recueillis par Aurélien Tournier

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