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Trois questions à… Dominique Quinio

Entretien avec Dominique Quinio, directrice du journal La Croix.
Fille de militaire, mi-béarnaise, mi-bretonne, elle aime à dire qu’elle se sent bien partout. Dominique Quinio a débuté sa carrière de journaliste à la Charente Libre en 1974 avant de poser ses valises au quotidien La Croix en 1975. Après avoir occupé plusieurs postes, dont rédactrice au service religieux, chef du service société, rédactrice en chef adjointe, rédactrice en chef et directrice adjointe, elle est nommée en 2005 directrice. Elle est la première femme à occuper ce poste. Au sein du groupe Bayard, elle mène également une réflexion sur le métier de journaliste.

Vous avez participé à une université d’été. Quel(s) souvenir(s) en gardez-vous ?

J’y suis allée deux fois, notamment à l’occasion d’un hommage rendu à Bruno Chenu, ancien rédacteur en chef du journal La Croix. C’était très chaleureux. Les gens étaient là pour se former et être ensemble.

Cet été, la thématique retenue est le dialogue. Qu’en pensez-vous ?

Ce choix est plutôt pertinent pour notre époque. Il ne paraît pas très bien compris et bien vécu, à la fois dans la société française et peut-être aussi dans notre Eglise et dans les communautés chrétiennes. C’est un exercice intéressant à décrypter. Le dialogue, c’est respecter ce que pense autrui. Il faut aussi accepter de bousculer les choses, avoir le cœur ouvert et ne pas camper sur ses positions.

Le journal La Croix attache une grande importance à ce dialogue, être un lieu de débats, à la fois entre l’Eglise et la société, entre les chrétiens eux-mêmes, avec les autres religions.

D’après vous, quelles thématiques serait-il intéressant de retenir pour de prochaines universités ?

Quelque chose autour de l’idée du christianisme comme contre-culture : Quelle position pour le chrétien dans une société pluraliste ?

Un autre thème pourrait être les chrétiens dans la culture, la musique, la littérature, etc.

Propos recueillis par Aurélien Tournier

 

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